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{extrait}
La journée était belle, le soleil brillait haut dans le ciel et le vent était frais. Une après-midi parfaite pour faire une petite promenade. Le regard émerveillé, presque enfantin, qu'il posait sur la ville autour de lui fit sourire beaucoup de locaux qui avaient aperçus son visage. Il admirait chaque pierre, chaque détail, friand de savoir, plus que ravi de connaitre une nouvelle culture. Bien sur, si il avait vraiment voulut être dépaysé, il serait allé en Chine, ou tout autre pays asiatique. Mais le pauvre natif d'Andros qu'il était, avait envie de connaitre l'Europe, ce grand continent dont l'Histoire renvoyait souvent à celle qu'il avait étudiée à la skholế⁽¹⁾ quand il était petit et à l'université quand il fut plus grand. De plus, il fallait bien mettre ses maigres compétences à l'oeuvre. Son Italien était rouillé, et il était bien décidé à ressortir avec un parlé irréprochable -et quelques mots vulgaires appris sur le tas à l'occasion-. Il avait tout le temps pour faire l'Asie. Rien ne pressait et surtout, il était tout aussi enthousiaste à l'idée de la découvrir plus tard. Il marchait d'un pas vif, sans même une carte. Sans même penser qu'il aurait pu en avoir besoin. Il déambulait dans les petites rues, évitant les grandes avenues, aidant les personnes âgées qu'il voyait peiner à porter un sac, n'hésitant jamais à aider qui en avait besoin. Il arriva dans la Città del Vaticano, admirant tout, toujours aussi émerveillé qu'au début de l'après-midi.
Les pavés étaient encore humide, après la pluie qui était tombée toute la nuit et pratiquement toute la matinée. Mais bon gré mal gré, il s'était décidé à visiter la visite coût que coût. Et quand il sortit, le ciel commençait à se dégager. Parfait ! Il faillit glisser dans une flaque d'eau qu'il n'avait pas vu et battant des bras se rétablit sans heurts. Sans plus se soucier de l'incident évité, il continua sa route, profitant de la fraîcheur des arbres dans le Giardini Vaticani, et s'y assit pour apprécier le calme. Il l'apprécia tellement qu'il s'endormit pour ne se réveiller qu'au crépuscule. Mais loin d'être gêné, sa bonne humeur et son émerveillement habituels s'accrochaient à lui comme une seconde peau. Il se remit en route, ne sachant bien évidement pas où il allait, admirant les reflets d'or que le soleil couchant dardait sur la ville. Il déambula quelque temps, quittant la cité du Vatican sans même s'en apercevoir jusqu'à s'arrêter devant un restaurant. Il se rendit compte qu'il avait faim quand son estomac se manifesta. Il se passa une main distraite dans les poches et soupira. Il avait oublié son argent... Bon ben tant pis...

- Hé bambino !

Il leva la tête et se tourna dans tous les sens, cherchant celui qui avait bien pu l'apostropher. Il avisa alors un viel homme qui le fixait et quand son regard se posa sur lui, qui lui fit signe de s'approcher. Intrigué, il obéit. Le viel homme était assit en terrasse du restaurant qui avait attiré son oeil. Il avait une Birra posée devant lui et un regard amical avec une touche d'amusement.

- Si signore ?

- Assied toi bambino, je t'offre le repas. dit-il en désignant le siège en face de lui

- Mais ...

Le regard du viel homme se fit acéré.

- Assied toi ou tu va me vexer. Tu m'a aidé cet après-midi à monter cette rompiscatole de table jusqu'à chez moi, tu mérite bien un repas.

Il sourit et sans plus rien objecter s'assit à la place désignée. Le repas passa vite et fut agréable et il quitta le vieil homme au détour d'une rue. La nuit était tombée entre temps et la fraîcheur était quelque chose de toujours agréable. Il n'était pas fatigué et continua donc sa visite touristique totalement improvisée.
Il tomba sur un bar très animé. Si il aimait bien l'animation, celle ci sentait l'énervement et une future bagarre.Il n'aimait pas trop se battre. Mais il se dirigea quand même vers l'entrée, qui sait, peut-être avait-il tort ? Son pied butta contre un pavé surélevé et il perdit l'équilibre. Il se rattrapa rapidement au chambranle en pierre de l'entrée. Ses orteils douloureux n'avaient pas appréciés la rencontre et il se mit sur le coté pour secouer son pied en grimaçant. Dans un grand fracas, la porte s'ouvrit et un homme vola pour atterrir plutôt lourdement là où il s'était trouvé quelques instants auparavant. Hé bien, il l'avait échappé belle. Il se reprit en même temps que celui qui avait atterrit. L'homme était costaud mais petit, une boule de nerf. Littéralement. Il apostropha son adversaire -toujours dans le bar- et même si le touriste avait un italien scolaire et que l'homme parlait avec un débit digne d'une mitraillette, il put attraper quelques mots tel que "capo cazzo", "stronzo" ou encore "Pezzo di merda". Ce devait pas être une conversation très polie et joyeuse qu'ils avaient là. Il ne bougea pas alors qu'une montagne sortait du bar. Il n'avait d'autre comparaison pour décrire celui qui sortit pour faire face à la boule de nerfs. Un combat vraiment très équilibré. Il ne voulait pas en faire partit ça s'était sur !
Sans demander son reste il allait partir quand il avisa un morceau de papier coincé sous un tonneau en bois, non loin du pavé qui l'avait fait trébuché. Les deux hommes s'étaient empoignés tel des catcheurs sur un ring et dans leurs bousculade s'étaient éloignés de l'entrée. Une foule était sortie pour admirer le spectacle des deux hommes vociférants insultes et autres gentillesses, il en profita donc pour s'approcher. Il se baissa et attrapa le morceau de papier. Il se redressa au moment où le petit homme dut une nouvelle fois projeté en l'air. Tout droit dans la direction du touriste. Ce dernier regardait le billet - oui c'était en fait un billet, de 50 euros !- et son oeil accrocha un reflet argenté. Il se baissa de nouveau pour ramasser une pièce d'un euros, évitant de justesse le mini catcheur qui atterrit sur la table, la brisant en plusieurs morceaux. Le touriste indemne se releva et, un grand sourire aux lèvres se mit en marche pour rentrer à son hôtel. Il évita de peu la montagne qui se lançait sur le petit, ne les remarqua même pas, tout occupé par la joie qu'il avait à avoir trouvé une telle somme d'argent dans la rue. Quelle Chance !

⁽¹⁾ : Ecole.

{fin de l'extrait}

- Kairós est né est a vécu sur Andros, une île Grecque.
- Il a étudié à l'université l'Histoire, mais n'a jamais fait plus d'un an. Il a également fait un an d'Italien et un d'Arts.
- Il a voyagé en Europe en commençant par l'Italie.
- Sa nature de noé s'est révélée durant ce voyage (au choix d'où et comment)

- Sympathique - innocent - enfantin - tête en l'air - curieux -
- Met du temps à s'énerver et du temps à se calmer - facilement distrait - inconscient -
(ajout-s- au choix)

- il créer des bulles. Explosives, inflammables, électriques, grosses et résistantes pouvant contenir un cheval et pas se casser, petites et fragiles contenant un gaz spécifique, bref, son truc c'est les bulles.
- De plus, il est extrêmement chanceux ! (vous voyez Domino dans Deadpool 2 ? Ben voila, c'est lui)