Taille 1m77

Poids 63 kg

Cheveux Court, en vrac, noir

Yeux Noisette

Signes particuliers Tatouage de dragon chinois qui lui prends tout le dos.
Il a une petite cicatrice sur le menton.

J’avais longtemps pensé à mon départ de la maison… dès le moment où j’ai commencé à pouvoir me débrouiller seul en réalité. Mais il eut la naissance de ma petite sœur… puis mon petit frère… et puis, qui aurait laissé un enfant de six ans partir seul sur les routes ? Même si ma famille m’avait en horreur, moi et ma surdité, le chef de la famille, feu mon grand-père, ne l’aurait pas laissé passer.

J’étais souvent seul, enfermé dans la bibliothèque et plongeait dans mes livres. Mes jeunes sœur et frères venaient me rendre visite quand ils étaient certains que les autres membres de la famille ne les voyaient pas. Ils n’avaient pas encore l’âge de comprendre les histoires idiotes de malédiction sur ma personne.
On passait plusieurs heures ainsi et c’est à leur contact que j’appris correctement à parler à voix haute. Leur lisant des histoires malgré le fait que je ne pouvais les entendre.

Le temps passa, lentement pour moi qui ne pouvait sortir qu’en cachette sous le couvert de la nuit. Ma sœur continuait de venir me voir, toujours en cachette mais notre frère avait fini par croire les histoires de nos parents. Ne voulant pas risquer de se faire contaminé par ma « malédiction », il évitait avec soin la bibliothèque et tout lieu où je pouvait être… tout objet que j’aurais pu toucher. Invitant notre sœur à faire de même. Mais Amalia avais toujours eut le caractère le plus fort de nous trois et ne se laissait que difficilement impressionné, même du haut de ses douze ans. Quand j’y repense, à toute ses réunions en cachette, il m’arrive encore de sourire tendrement.

C’est finalement quand j’eus vingt ans que je quittais la demeure familial en pleine nuit, un soir de pleine lune. J’avais pris la peine de dire au revoir à ma sœur et, ce fut tout. Je ne voyais plus les autres depuis bien longtemps de toute manière, même si nous vivions toujours sous le même toit.
Pourquoi mes parents ne m’avait pas viré avant me direz-vous ? Pour les qu’en dira-ton du milieu noble et puis… maudit ou non, ils voulaient être tout de même sûr que j’irais dans le même sens qu’eux.

Leur sens ? Celui d’un étrange homme, nommé à tour de rôle musicien ou quatorzième et dont je n’apprit pas grand-chose même après avoir lu tout les livres de notre bibliothèque. Je savais qu’il devait être celui qui mettrait fin à la guerre… mais quelle guerre ? Je n’en savais pas grand-chose.
Enfin, quand j’ai pris la décision de partir, c’est quand je savais que j’étais assez fort pour me battre seul dans cette « guerre » dont je ne savais rien. Mais j’étais bien déterminé à parcourir le monde pour en savoir plus et pour trouver cet homme étrange de qui l’on tiré cette capacité qu’était la sorcellerie. Du moins, c’était ce qui était écrit dans les livres. Mais s’il fallait suivre quelqu’un, pourquoi pas lui ? Du moment que la guerre prenait fin et que tout le monde vivait en paix… un camps ou un autre, du moment que l’un gagnait, peu importe lequel, la paix serait là.