Mei-Ling Hei

Tu te prénommes Mei-Ling mais te faire appeler juste Mei ne te dérange pas. Tout dépend de qui le fait...
Tu es née un 9 juin et tu as maintenant 18 années
Tu es chinoise
Tu es une fervente partisanne du 14ème !
Passionnée par la lecture, tu as réussi à obtenir un petit travail en tant que libraire

Ton avis est ferme sur cette guerre, surtout depuis le massacre de ta famille. La guerre t’insupporte. Tu veux que tout cela cesse et rapidement. Alors tu t’accroches fermement à cette soi-disant légende qui assure que le Quatorzième compte mettre fin à toute cette mascarade. Tu es prête à tout pour que la paix revienne alors tu suis et tu suivras le Quatorzième jusqu’à la fin, comme ta famille l’a fait jusque-là. Des sacrifices, tu en feras. Des idioties peut-être bien. Mais qu’importe. Si Neah a les réponses, tu t’accrocheras à lui.

Histoire

La Chine. Là où tout a commencé pour toi, Mei-Ling. Tu es arrivée au beau milieu d’un après-midi radieux sans plus de complexité que cela. Une journée banale. Une journée qui était synonyme de fête dans la famille. Ta petite tête s’est montrée et déjà, tu arborais ce petit sourire sain et aimant. Malgré les pleurs qui se joignaient à ton comportement de bébé, tu savais déjà attendrir les visages. Tu étais la dernière petite à rejoindre une famille déjà nombreuse. Une famille unie qui partageait le même toit. Les Hei et les Lan réunis. Tout semblait  bien. Sans soucis. Sans encombre. Tu as d’ailleurs grandi au beau milieu de parents, grands-parents et d’un cousin aimants. Et dieu ce que tu l’aimais ce cousin. Shen. Un garçon remarquable. Presque un modèle d’ailleurs. Il était comme un frère pour toi. Il a toujours été là pour toi. Et lorsque tu avais besoin de lui dans des étapes importantes de tes apprentissages, il répondait à ton appel. Alors on ne peut pas dire que ton enfance a été un échec. Loin de là. Une vie presque trop parfaite. Une utopie.  

Mais tout n’a pas duré. Ce qu’on avait omis de te dire en grandissant, c’est que ta famille est liée à un destin cruel. Celui de la guerre. Cette sorcellerie que recèle ta famille depuis des siècles n’était pas un secret. Depuis toute petite, tu en étais consciente. Tu as d’ailleurs développé tes propres sorts et aujourd’hui, tu les maitrises plutôt bien, même si ça demande perfection. Tu as même eu vent de cette famille de grands sorciers dont tu descends. Plus une légende qu’un fait, tu n’en sais pas plus mais tu sais que tu ne peux pas faillir pour ne pas décevoir tes ancêtres dont tu ignores même le nom. Non. Là où tu as été ignorante pendant de longues années concernait le Quatorzième. Ce fameux Musicien dont tout le monde attendait la venue. Et toi. Toi qui commençait vraiment à constater les dégâts de cette guerre sans fin, tu t’es focalisé comme jamais sur cette légende qui entoure cette entité. Tu es devenue si loyale. Trop loyale peut-être. A t’en aveugler et faire en sorte que le Quatorzième soit le seul à hanter ton esprit. Tu voulais vraiment suivre la voie de la famille.

Mais tu ne te doutais pas que tout cela se retournerait contre vous un jour. Tu n’étais pas là quand le drame est arrivé. Proche de cette majorité tant voulue, tu as pris un peu d’air. Tu t’es éloignée un peu pour profiter d’une amie en passant du temps avec elle. Tu as quitté le domicile seulement une nuit. Mais cette nuit-là a été meurtrière. Toi, tu as échappé au carnage mais les autres... Le spectacle qui s’est dressé devant tes yeux t’a plongé dans le remords, la tristesse, la haine. Tout à la fois. Tu reste encore choquée de ce massacre. Toute ta famille là, allongée et détruite. Toute sauf Shen. L’espoir est revenu le temps de quelques minutes. Tu t’es précipité vers lui pour lui venir en aide et le sortir de son inconscience. Mais la lame de la douleur s’est enfoncée bien plus profondément en toi quand ce cousin que tu considérais comme ton frère ne se souvenait même plus de toi. Ni de sa famille. De son rôle. Plus rien.

Plus rien n’avait de sens pour toi. Toute ta famille massacrée et un cousin qui n’a plus aucune trace de souvenir te concernant, tu t’es senti abandonnée. Délaissée. Tu as nourri une frustration intense envers ce dernier membre de ta famille. Et quand bien même la faute ne lui revient pas, tu lui en as voulu et tu lui en veux toujours aujourd’hui. Tu es alors partie. Tu as tout quitté en Chine pour t’installer en Corée avec ton amie. Tu as toujours gardé en tête ton rôle et tu n’as jamais laissé la tristesse te gagner complètement. Mais tu pensais te reconstruire doucement. Tu ne pensais pas que tu recroiserais ton cousin dans ce pays par hasard. Un cousin qui n’a pas manqué de te reconnaitre... Choquée et déstabilisée, la haine t’a gagné. Comment avait-il pu oser t’abandonner ainsi ? Feindre une perte de mémoire et te laisser seule ainsi ? Tu n’as pas réfléchi plus que ça et tu as levé la main sur Shen sans pitié. De ton arme. De tes pouvoirs. Tu as tout donné pour lui faire payer cet affront. Il n’a pas été là pour t’aider à surmonter ta peine et en plus, conscient de son rôle, il a osé te dire que jamais il ne suivrait les principes de la famille. Tu n’as pas pu supporter. Mais ce combat t’a affaibli. Il vous a mis à terre tous les deux. Mais à ton réveil, il n’était plus là. Une perte, encore une fois. Tristesse ou soulagement qu’il ne soit plus là à ton réveil ? Tu ne savais pas. Tu ne sais toujours pas.

Toujours perturbée par tout cela, tu as tout de même suivi ta vie en Corée pendant quelques temps. Jusqu’à tes 18 ans. Tu as tenté d’étudier un peu avec les moyens du bord mais finalement, même si tu as assimilé le minimum pour être récompensé d’un semblant de travail scolaire suffisant, ta passion pour le livre t’a fait choisir une autre voix. Tu aurais pu continuer ta vie ici et ouvrir une petite librairie dans ce pays peu riche en objet de luxe qu’est le livre. Mais alors que tu énonçais cette idée à ton amie, une étrange sensation t’a appelé. Quelque chose a raisonné dans ta tête, te laissant sans voix. Comme un appel d’une entité trop longtemps recherché mais jamais trouvé. Le Quatorzième. Il s’est présenté comme tel. Comme celui que tu devais retrouver sur le champ. Ce signe que tu as attendu pendant si longtemps, tu n’as pas pu y résister. Tu n’as rien dis à ton amie et tu as prétexté te sentir mal. Mais en réalité, tu allais très bien. Trop bien même. Tu as suivi le chemin que l’on t’avait tracé. Jusqu’en Amérique. Laissant derrière toi une amie qui n’a jamais compris ta décision de partir si loin.

Déception. Frustration. Tels ont été tes sentiments arrivée sur place. Aucune trace du Quatorzième. Rien qui pouvait te rapprocher de celui dont tu attends le réveil depuis si longtemps. Ce Temple étrange semble être la clef mais tu ne peux t’aventurer à l’intérieur. Et pour cause : il est en ruine. Tes poings se sont serrés si fort. Te demander de venir ici et quoi... ? Rien ? Tu as erré au creux de ces terres très longtemps à la recherche de moindres indices mais rien. Rien qui n’indique encore la présence de ton unique espoir. Seulement ces quelques dires qui laissent entendre que des partisans se sont rendus en Angleterre. Est-ce le lieu suivant où le Musicien fera son apparition ? Tu ne sais pas. Mais tu ne laisses pas trainer ta chance et très rapidement, tu te rends sur place.

Cela fait peu de temps que tu as élu domicile en Angleterre. En périphérie de Londres. Tu as repris ton activité autour des livres et tu as même décroché un petit travail en tant que libraire. Cela te plait. Tu t’épanouis tout en gardant en tête la raison de ta venue ici. Tu crois toujours en ce Musicien. Il viendra. Tu en es sûre. Mais malgré ton implantation qui devient maintenant stable, tu ne peux oublier ta famille. Ce qu’il s’est passé. Croiseras-tu encore ton cousin ici ? Tu vies comme si de rien n’était mais tu restes toujours sur tes gardes. Tout peut arriver.


[J’ai décidé volontairement de ne faire aucune mention de Liang. Je pars du principe que Mei est vaguement au courant, sans détail. Et je préfère mettre ce point en avant en cas de rencontre avec son autre cousin !]

Mental

Jeune fille frêle et douce en apparence, il n’en est rien en réalité. Digne du pouvoir que tu maitrises, ton comportement entier est une illusion. Derrière ce petit bout de femme qui pourrait attirer l’œil et la sympathie, il y a finalement une personne que l’on pourrait qualifier de petit fléau.

Fausse ▬ Tu n’aimes pas te dévoiler ni même avouer aux autres qui tu es et comment tu fonctionnes. Alors tu maitrises l’art de la comédie. Tu sais rouler tes interlocuteurs dans la farine en te faisant passer pour ce que tu n’es pas. Jeune femme ferme et intelligente, maitrisant le combat au corps à corps avec habileté et dont la malice est forte, tu te présentes comme une petite fille qui croirait n’importe quoi, qui a peur de la violence et qui ne sait absolument pas se défendre. Tu aimes mettre autrui dans la confiance la plus totale ou bien même les amener à croire que tu es faible. Mais c’est pour mieux frapper par la suite.

Espiègle ▬ Tu es extrêmement malicieuse et si tu peux t’amuser en jouant de mauvais tours aux autres, tu ne vas pas te gêner. Presque comme une petite peste, tu vas t’adonner à ce jeu de la tromperie avec ceux que tu as envie d’embobiner. Et le pire, c’est que ça fonctionne toujours relativement bien. Un peu de mièvrerie et voilà que tu peux rapidement faire grimacer autrui grâce à des coups fourbes et traitres sans pour autant dire qu’il s’agit de toi la coupable.

Rancunière ▬ Tu ne supportes pas que l’on te joue des tours. Toi tu peux mais les autres le paient cher. Tu ne peux pas accepter que l’on se moque de toi ou que l’on te piétine. Si quelqu’un a le malheur de se mettre ta personne à dos, tu seras la pire des ennemies. Il n’y a pas plus rancunière que toi. Le pardon n’est pas une option que tu favorises.

Bornée ▬ Tu n’en démords jamais. Même si tu as tort, tu n’as pas tort. C’est comme ça. Il faut que tu ais toujours raison. Il faut que tu ais le dernier mot. Et le pire dans tout ça, c’est que parfois, tu sais que tu es en tort mais il n’y a pas moyen de te faire réfléchir ou bien de te remettre en question. Tu as raison et puis c’est tout. Comme une gamine qui piaille ou comme la princesse qui dit que « si, c’est comme ça ! », tu ne veux pas entendre raison. A cela s’ajoute cette rancune qui n’arrange rien. Car quand les deux sont combinés, difficile pour toi de revenir sur une haine déjà bien ancrée. Peu importe que tu ais tord ou raison. Mais peut-être qu’en murissant, tu changeras ? Seul le temps nous le dira.

Stratégique, analyste et observatrice ▬ Tu n’es peut-être pas une adulte confirmée mais tu sais utiliser ton cerveau comme il le faut. Tu es bornée mais tu ne fonces pas non plus tête baissée. Tu réfléchis et analyses beaucoup. Tu observes et adopte un comportement stratège assez simple mais assez efficace en fonction des événements pour ne pas te fourrer dans des situations mortelles.

Solitaire ▬ Tu n’aimes pas être entourée, tout simplement. Inutile de chercher midi à quatorze heures, tu n’aimes tout simplement pas que l’on piétine ton espace vital. La tranquillité c’est sacré et c’est aussi ce qui te permet de respirer, de te calmer parfois. Car ton comportement physique et moral te fatigue souvent. Mais ça, tu te gardes bien de le dire. Tu préfères ruminer dans ton coin, seule. Tu aimes bien quand il n’y a personne. Jusqu’à à un certain point...

Lunatique ▬ Toi, c’est comme la Nuit et le Jour. Un coup c’est oui, un coup c’est non. Déjà que ton caractère est assez bien trempé, il faut, en plus de cela, que tu sois lunatique. Des plombs qui pètent sans explications ? Mais oui, c’est possible. Il faut dire que quand on est rancunière, bornée, avec une touche de malice bien prononcée, le cerveau il s’emballe vite.

Ignorante ▬ Tu es jeune. Bien trop jeune. Et le monde, la vie... Finalement, ce sont des termes que tu ne comprends pas. Ton caractère si négatif viendrait-il de là ? Ne sachant par quel bout prendre la vie, tu pars dans tous les sens. Tu agis comme une enfant et tu te focalises sur des légendes et des « on dit ». Ta personnalité n’est pas encore vraiment forgée et cela peut te jouer de sacrés tours.

Familiale et sensible ▬ Tu aimes ta famille. Finalement, c’est bien le seul entourage que tu aimes et qui te rassures. Quand celle-ci a été détruite, tu en as beaucoup souffert. Et tu en veux à tes cousins de ne pas être là pour te soutenir ni même comprendre tes idéaux. C’est difficile pour toi. Et c’est là que l’on peut se rendre compte que bien au fond de toi, tu es sensible. Tu joues les gros durs mais ta faiblesse est bien là, enfouie quelque part. Mais tu la camoufles bien pour ne pas te retrouver piégée.

Trop âgée !
Comment vous dire ça... *fusille les DC's*
Je veux être traitée comme une princesse, d'accord ?  

Tu es une adepte de l’illusion. Ton pouvoir de sorcière te permet de modifier à ta convenance les perceptions d’autrui. Tu peux ainsi jouer sur les sens des autres et leur faire croire à des choses inexistantes en réalité. Sans que le décor ne change, tu peux faire voir à ta cible ce que tu souhaites qu’elle voit. Mais tu peux également lui forcer une odeur ou un goût illusoire en réalité. Tu peux même jouer sur les sons que ta victime perçoit en lui faisant parvenir des bruits illusoires. Tous les sens peuvent être manipulés.

Cependant, tu ne peux pas vraiment utiliser tes illusions comme tu le souhaites. Tout ceci te demande une grande concentration mentale et cela te fatigue rapidement. Tu ne peux maintenir tes illusions que pendant quelques minutes mais pas plus que le quart d’heure. Et tu ne peux encore moins les réaliser toutes en même temps. Deux sens modifiés en même temps, tout au plus !

Tu es également capable de priver une victime de ses sens. Mais cette faculté te demande beaucoup d’efforts et tu es incapable d’annihiler plusieurs sens en même temps.

A savoir que tu sais également te battre et te défendre. Ton domaine de prédilection reste le combat au corps à corps en utilisant toute forme de bâton. Ton arme favorite est un bâton rétractable en bois renforcé de fibres d’argent et rétractable, ce qui te permet de le maintenir à ta ceinture et de toujours l’avoir sur toi.