Nous voici dans le plus grand jardin de tout le château. Encore plus grand que la cour principale, ce jardin abrite bien des secrets. Véritable bois au milieu de ces murs de pierres, des arbres centenaires s'élèvent vers le toit du monde en une voûte végétale transformant chaque rayons du soleil en un camaïeu de verts et d'or. Quelques cascades "naturelles" astucieusement placées, se transforment en petits ruisseaux courant à travers la végétation, mêlant clapotis et bruits légers à la musique naturelle déjà présente. Pour ajouter à ce tableau enchanteur, le sol est recouvert d'un tapis herbeux doux qui ondule au moindre souffle de vent. Au centre de jardin, une clairière abrite de vielles ruines qui s'élèvent du sol. Colonnades romaines menant à une sorte de petit temple qui semble rond. Les deux portes ouvragées à l'entrée s'ouvrent sur une pièce épousant la forme de la structure et donnant sur trois arches. Le plafond est fait de verre, laissant voir le ciel dans toute sa splendeur. Le sol dallé représentant la voûte céleste est impressionnant de réalisme. Dans l'arc de cercle droit, un canapé et deux fauteuils entourent une table basse. Un tapis vient compléter ce tableau bien singulier. Les arches sont parées de voiles aériens, faibles rempart pour barrer le chemin à tout intrus qui souhaiterait continuer dans cette direction. Car en effet, une petite pièce se trouve derrière, une pièce contenant un escalier de pierre s'enfonçant dans les profondeurs de la terre. Derrière l'escalier, assise contre le mur, une femme de pierre pleure la statue plus que réaliste, de son amour mort dans ses bras. Aux cotés du gisant, est posé un bouclier, gravé de mots que tout homme peut lire. Ils préviennent le visiteur, qu'ici, la vie n'est plus et que le Royaume dans lequel il va entrer est celui de la Mort