ft. Irélia Montrozier
« Un peu d'alcools et d'effluves apaisant l'âme sont les bienvenus après une découverte se situant entre l'incroyable, le déconcertant et l'attendu. » - 574 mots
Maelrys agite sa chevelure qui tombe en cascade dans son dos et penche sa tête en arrière, jusqu'à ce qu'elle se cale contre le pilier où elle est adossée. Un pilier de marbre de l'Académie de Danse de Paris. Elle réfléchit quelques instants, fermant ses paupières pour l'aider à se concentrer. Localisation géographie actuelle de Liang, connue ; celle de Shiro, connue ; celle de Kanda, connue ; celle de Froi, connue. La disciple de Thomas est arrivée au QG il y a une semaine et demi tout au plus, il va falloir qu'elle fouille un peu plus de ce côté-là. Elle ouvre ses paupières et époussète vaguement sa robe. À peine revenue au QG, on lui a donné une mission qui à l'heure actuelle est accomplie ; elle profite simplement de ses rares moments de temps libre pour visiter un peu plus attentivement les détails de cette ville qu'elle ne fait que survoler la plupart du temps. Elle se décolle de son pilier et, le sourire aux lèvres, se met à errer dans les rues, s'abandonnant à observer les alentours ou se servir d'un détail pour plonger dans ses souvenirs. Maelrys cligne des yeux au bout de plusieurs dizaines de minutes à marcher, une ruelle plus sombre que les autres attirant son attention. Intriguée, elle penche légèrement sa tête de côté pendant quelques secondes avant de décider d'emprunter cette rue pour voir où elle mène. Le résultat pourrait être intéressant, très intéressant et, même s'il ne l'était pas, de nouvelles connaissances sont toujours réutilisables. Elle débouche sur un jardin avec deux endroits, dont un qui retient d'office son attention. Les Sages Astres... une boutique d'apothicaire. Elle reste un long moment devant la devanture mais, ne voyant personne à l'intérieur, elle sort sa montre à gousset. Dix-neuf heures... pas étonnant qu'il n'y ait personne. Sans doute fermé à cette heure-là. Dommage...
Maelrys s'intéresse à la deuxième devanture, le Chaudron Lunaire. Observant rapidement et décidant qu'elle n'a absolument rien à perdre, elle pousse la porte en bois massif et fait coulisser une des portes qui suivent pour se retrouver dans un bar. Restaurant aussi ? Souriant avec douceur, elle s'approche du comptoir en admirant discrètement le travail sur le bois que les lieux offrent. Assez impressionnant pour quiconque sait y regarder d'assez près. Elle s'arrêta au niveau du comptoir et, tout en caressant du bout des doigts le bois verni, elle s'exprima enfin.
- Bonsoir. Pourrais-je avoir un verre de whiskey, s'il vous plaît ?, lance-t-elle à la femme derrière le comptoir.
Le français de Maelrys est juste, quoique teinté d'accents irlandais qui la trahissent pour l'oreille de tout français attentif, mais elle ne s'en formalise pas. Tant qu'elle arrive à se faire comprendre, c'est bien là l'essentiel. Elle observe un moment les dessins du bois qui sont à portée de ses yeux et un sourire lumineux ourle le coin droit de ses lèvres seulement.
-Quel bel endroit...